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Complétez votre collection de livres japonais et manga

A l’heure du numérique, les livres restent une passion et source d’inspiration. Lorsqu’il s’agit du japon, les sources sont des plus variées !

Les japonais ont toujours eu une passion pour l’imaginaire, la poésie et les arts. Cet aspect se retrouve notamment dans leur littérature. Et qu’il s’agisse de livres japonais, de livres photo sur le japon, de revues, ou de manga, votre bibliothèque à de quoi s’étoffer.

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La littérature japonaise : des premiers livres japonais à aujourd’hui

L’écriture arrive au japon en 400 avant J.-C. Grâce à des ouvrages originaires de chine. Ce sont des immigrés scribes qui ont apporté cette nouvelle connaissance. L’écriture est alors très marginale et c’est qu’au VII° siècle que certains aristocrates japonais commencent à s’y intéresser pour les écrits officiels ou religieux et en chinois. Ce n’est qu’à la fin du siècle que l’écriture se sera diffusée plus largement aux classes dirigeantes et intellectuelles. C’est ainsi que le plus ancien ouvrage du japon a vu le jour. Les deux plus anciens livres japonais sont :

  • Les chroniques historiques Kojiki en 712, est une compilation de récits du conteur Hieda no Are. C’est O no Yasumaro qui en a fait le recueil à la demande de l'impératrice Gemmei.
  • Nihon Shoki date de l’an 720. Ce livre japonais a été écrit par plusieurs auteurs dont le prince Toneri en l’honneur de l'impératrice Gensho.

A l’époque Nara (710 - 794), on trouve principalement des biographies du prince Shotoku ainsi que des documents culturels et géographiques. C’est à cette époque que la poésie japonaise prend ses racines avec un ouvrage d’anthologie : Man’yoshu.

Les textes sont toujours écrits en chinois et il faudra attendre le IX°s pour voir se développer les “Kana” qui mèneront le japonais à devenir une écriture unique et ainsi, à se distinguer du chinois.

Avoir une écriture qui leur est propre va déclencher chez les auteurs japonais la libération de leurs écrits et ainsi inventer de nouveaux genres comme les contes (monogatari) ou les journaux (nikki). La cour de Heian va grandement contribuer à ce développement de part son soutien à la littérature. Les livres japonais sont lancés.

A cette époque c’est une femme qui signe le plus grand roman japonais ; Murasaki Shikibu va mettre 10 ans pour écrire cet œuvre : le dit de genji contient 54 chapitres et pas moins de 300 personnages. Ce livre mêle intrigue amoureuse et drame à la cours Heian. On y découvre les WAKAS, petits poèmes sentimentaux de 31 syllabes. Si vous souhaitez vous munir d’un livre ancien japonais n'hésitez pas celui-ci sera un parfait début.

A l’ère Meiji (1868-1912), on voit l’émergence de véritables classiques des romans japonais. Avec l’ouverture sur le monde occidentale, l’imagination se débride. On voit se développer un réalisme bien plus évident, comme le notait le critique et auteur japonais Tsubouchi Shôyô dans son livre L’Essence du roman (Shousetsu shinzui), datant de 1885 et 1886.

Le style littéraire évolue aussi. D’une écriture littéraire et bien établie, les auteurs japonais passent par un style s’assimilant au langage parlé.

Avec son livre Je suis un chat, l’auteur Natsume Sôseki est le digne représentant de cette société japonaise en pleine mutation.

En 1933, Junichiro Tanizaki fait l’éloge du japon traditionnel face à l’occident et défend l’esthétique japonais. Il remet en avant le concept de « Wabi-sabi » qui a pu voir le jour au XIV°s avec la cérémonie du thé et qui de nos jour encore fait parti intégrante de la philosophie de vie des japonais : « une vie menée par une sobriété maîtrisée, où l'on est capable de déceler et d'apprécier l'impermanence, la beauté de toute chose humble et imparfaite. »

  • Le wabi fait référence au sentiment de modestie et de plénitude que l’on peut éprouver dans la grandeur de la nature.
  • Le sabi rappelle le respect que l’on a pour les choses vieillies par le temps.

La littérature japonaise contemporaine continue son essor. Trois écrivains nés au Japon ont été récompensés par le prix Nobel de littérature. Kawabata Yasunari en 1968, Ôé Kenzaburô en 1994, et Kazuo Ishiguro en 2017.

Les récits et les romans passion sont alors en plein essor.

Les Haïku, poèmes japonais

La poésie japonaise est un genre littéraire unique, spécifique et omniprésent dans la littérature japonaise.

Il s’agit d'un recueil de poèmes très très court et omniprésent dans l’histoire culturelle japonaise. On en retrouve depuis le XVII°s. Ils sont formés de 3 vers, et racontent ou révèlent un instant de vérité, un sentiment fort et éphémère. Pour n’en citer que quelques-uns voici parmi les plus célèbre : Chigetsu-ni, Buson, Issa, Shiki, Hosai, Kiyoshi, Shûôshi

« Il fait un peu plus froid
Aucun insecte
Ne s'approche de la lampe. »
Shiki

Manga

Tout comme les Haïku, les mangas sont un genre littéraire spécifique à la culture japonaise. Bande dessinée d’un style particulier, leur popularité est telle, qu’ils sont de nos jours adaptés à la télévision ou au cinéma.

L’origine des mangas date de l’époque Nara, au VIII°s et se présentaient sur des rouleaux illustrés.

De nos jours ils existent 5 genres de manga, le kodomo pour les enfants (Pokemon et Doraemon), les shonen, pour les adolescents (Naruto ou Dragon Ball), le shôjo pour les jeunes filles (Nana), les seinen (Death Note ou L’Attaque des Titans, les josei pour les adolescentes (Citrus), les hentai pour les + de 18 ans.

Les mangas sont divisés en plusieurs tomes et se lisent de droite à gauche à l’identique du sens de lecture japonais.

Les mangakas, les hauteurs, sont célèbres et sont reconnus dans le monde entier. On peut citer entre autres Eiichirō Oda, Akira Toriyama ou encore Takeshi Obata.

Après la seconde guerre mondiale, sous l’influence des comics américains, les œuvres explosent. C’est une source de détente et d’évasion pour la population. Le mangaka Osamu Tezuka (Astro boy) va fortement y participer. C’est en 1955 que les mangas vont commencer à se multiplier pour atteindre leur apogée à la fin du XX° s grâce notamment à une grande diffusion des animes. En France ce sera le Club Dorothée qui va en premier participer à l’essor des animés.

Les mangaka utilisent souvent le biais des Dōjinshi pour produire sans pression et plus librement. Les Dōjinshi sont des recueils édités normalement par des amateurs passionnés pour passionnés. Les mangakas peuvent ainsi laisser libre cours à leur imagination sans être bridés par leurs éditeurs.

Les magazines japonais

Les magazines japonais ne semblent pas très populaires chez les japonais puisqu’ils ne représentent que 1 % des ventes au japon. Cependant on en trouve des centaines.

On notera entre autres les magazines de prépublication de manga, ou les idées sont testées avant leur publication en book, vous pourrez trouver des magazines spécifiques pour chaque genre de manga cité plus haut.

Les japonaises, grandes consommatrices de produits cosmétiques aiment particulièrement lire des magazines de beauté. Certains dépassent les 150 pages et ils contiennent très peu de publicité.

Si vous souhaitez découvrir ou approfondir vos connaissances en musique nippone, vous pouvez lire Music Magazine, très populaire au japon ou Record Collectors Magazine (Recocole).

Si vous souhaitez découvrir un bon magazine de société laissez vous tenter par le mensuel Bungei Shunju (conservateur et pro empereur) ou vous trouverez des écrits de journalistes, d’ écrivains, de chercheurs ou d’essayistes.

Le principal magazine d'actualité en pays nippon, c'est Shūkan Shinchō,(nationaliste- conservatiste). Il est le neuvième magazine le plus vendu au Japon et traite de l'actualité en général.

Shūkan Gendai est LE magazine des hommes d'affaires. Le contenu est plus provocateur, évoquant les scandales politiques, le sport, les célébrités, les sorties littéraires et cinématographiques mais proposant aussi des photos de femmes nues ou presque nues.