Le haricot rouge Azuki, incontournable au Japon
Au Japon, les haricots rouges Azuki sont tout aussi populaires que les chocolats en France. Cette plante annuelle grimpante est de la famille des légumineuses. Elle est cultivée en Asie orientale pour ses graines comestibles : le haricot rouge azuki tant apprécié et utilisé par les japonais.
Le haricot rouge azuki, un ingrédient omniprésent dans la cuisine japonaise.
Quelle est l’origine du Azuki ?
Le haricot rouge azuki aurait été cultivé pour la première fois dans l’Himalaya. Les cultures se sont ensuite étendues et développées en Chine, en Corée, puis au Japon. Au Japon, il est devenu si essentiel que sa popularité a même dépassé le soja.
L’azuki a-t-il des effets sur la santé ?
Le haricot rouge azuki est utilisé depuis la dynastie Tang (618-907 après J.-C). Il participe au contrôle du poids et au maintien de la santé. D’après certaines études, il augmenterait la lipolyse ce qui, par conséquent, diminuerait le cholestérol ainsi que les graisses dans le foie. L’azuki extrudé a un effet tout aussi hypoglycémiant qu’un régime traditionnel à bas index glycémique. Il aurait aussi des vertus anti-inflammatoires.
L’apport calorique de l’azuki est très faible. A l’inverse, il est une source de protéine non négligeable (9g pour 100g de haricots) notamment dans un régime végétarien. Ils sont également riches en fibre oligo-élément (fer, cuivre, zinc, etc, indispensable pour l’organisme) et en vitamine A (essentiellement pour la santé visuelle) et B9 (pour le métabolisme).
Comment l’haricot rouge azuki est-il consommé au Japon ?
En dessert
Depuis 1860, les japonais s’en servent pour préparer l’Amanatto, une sucrerie très appréciée au pays du soleil levant.
Au Japon, les azukis sont souvent utilisés sucrés, bouillis et consommés tel quel ou plus ou moins pétris en fonction de la consistance désirée pour être intégré dans une recette ou pour être utilisé tel quel en pâte de fruit (Yokan). On y ajoute parfois de l’agar agar et ils sont ainsi détaillés en cube dans des entremets (An Mitsu) ou dans des pâtisseries (Mochi, Daifuku, Dorayaki, Manju par exemple).
Les azukis peuvent tout autant être consommés germés, en infusion, en purée ou en crème glacée.
En plat
Le plus souvent, l’azuki est cuit avec le riz. Sa couleur rouge associé au riz blanc donne une combinaison hautement symbolique qui rappel le drapeau national, tout autant que l’opulence. Cette combinaison est très courante, et surtout dans les plats de fêtes ou pour les grandes occasions comme les mariages par exemple.
Les japonais préparent aussi les haricots rouges azuki en soupe, avec des graines de lotus et des zestes d’orange.
Mode de préparation
Si vous souhaitez les préparer vous-même, n’hésitez pas à les faire tremper entre 1h et 24h avant dans de l’eau. Cela facilite leur digestion.
La cuisson sera assez semblable à celle des pommes de terre. Vous devrez mettre vos haricots azuki japonais dans une grande quantité d’eau froide, porter à ébullition et ensuite laisser mijoter jusqu’à ce qu’ils soient cuits à votre convenance. La cuisson est cependant assez longue. Comptez entre 1h et 1h30 de cuisson. Si besoin n’hésitez pas à rajouter de l’eau pendant la cuisson pour que le volume soit toujours important.
Où peut-on se procurer les haricots rouges Azuki?
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